Comprendre les bases : qu’est-ce que l’ube et le taro ?
L’ube : une racine violette d’origine philippine
L’ube, aussi appelé Dioscorea alata ou igname pourpre, est un tubercule emblématique de la cuisine philippine. Utilisé aussi bien en purée qu’en dessert, il se distingue par sa couleur violette vibrante, sa texture crémeuse et sa saveur douce et vanillée. Il est notamment à la base du célèbre ube halaya, une confiture dense consommée nature ou intégrée dans des desserts.
Le taro : une racine douce et terreuse d’Asie
Le taro, ou Colocasia esculenta, est un autre légume racine populaire en Asie du Sud-Est, mais aussi dans les Caraïbes ou à Hawaï. Moins sucré que l’ube, le taro est apprécié pour sa légère saveur de noisette et sa chair blanche marbrée de violet. Cuit, il offre une texture farineuse proche de celle d’une patate douce. On le retrouve dans des plats salés (soupes, ragoûts) comme sucrés (taro milk tea, gâteaux).
Racines communes, usages différents
Bien que l’ube et le taro soient tous deux des tubercules violets, ils ne sont ni de la même espèce botanique, ni interchangeables en cuisine. L’un est principalement sucré, l’autre souvent utilisé en salé, et leurs valeurs nutritionnelles, textures et saveurs diffèrent. Pour en savoir plus, découvrez notre guide complet sur l’ube.
Couleur, goût, texture : comment les distinguer facilement ?
Apparence : comment reconnaître l’ube et le taro ?
- Ube : peau rugueuse, chair violet foncé uniforme une fois cuite, purée très colorée.
- Taro : peau brune plus lisse, chair blanche avec des éclats violets, couleur plus pâle à la cuisson.
Goût et texture : entre douceur sucrée et notes terreuses
- L’ube offre une saveur douce, parfois comparée à la vanille, au biscuit ou à la noix de coco.
- Le taro, plus neutre, développe des notes noisette ou terreuses, idéales pour des plats salés.
- Côté texture, l’ube est crémeux et lisse une fois cuit, tandis que le taro devient plus poudreux.
Comment bien les utiliser en cuisine ?
- L’ube est utilisé dans les glaces, crèmes, latte violets, gâteaux, ou en poudre pour colorer naturellement.
- Le taro se prête mieux aux ragoûts, chips, boba tea salés, ou soupes épaisses.

Utilisations culinaires : entre tradition et innovation
Ube, star du sucré
L’ube, ou igname violette, est incontournable dans la cuisine philippine, notamment pour les desserts. Sa couleur vibrante et son goût sucré, proche de la vanille, en font une base parfaite pour des créations aussi belles que savoureuses : glaces, ube halaya, muffins, crèmes et ube latte. Cuit en purée, il est aussi utilisé comme colorant naturel dans de nombreux gâteaux ou en glace. Pour découvrir toute sa richesse, rendez-vous sur notre page recettes à l’ube.
Taro, le roi du salé
Le taro, lui, est plus neutre, légèrement noisette, ce qui le rend très populaire dans les plats salés. Il est largement utilisé dans les ragoûts, les soupes (comme le Laing aux Philippines), ou encore frit en chips. Sa texture crémeuse une fois cuit lui permet aussi d’intégrer des desserts (comme les bubble teas au taro), mais avec un profil moins sucré que celui de l’ube. Il est d’ailleurs souvent associé à du lait de coco pour en renforcer les arômes.
Peut-on remplacer l’un par l’autre ?
Techniquement oui, mais le résultat gustatif change du tout au tout. Remplacer l’ube par le taro dans une recette de dessert modifie non seulement la saveur, mais aussi la couleur et la texture. À l’inverse, l’ube peut apporter une note sucrée inattendue dans un plat salé. Une expérience culinaire à tenter, mais à adapter selon les attentes gustatives.
Comparaison nutritionnelle : santé et bienfaits
Valeurs nutritionnelles clés
Tant l’ube que le taro sont des légumes racines riches en glucides complexes, parfaits pour l’énergie durable. L’ube est riche en vitamines, notamment en vitamine C, et en antioxydants comme l’anthocyanine, qui lui donne sa teinte violette foncée et aide à combattre le stress oxydatif. Le taro contient quant à lui plus de fibres et est réputé pour sa richesse en potassium et en minéraux, ce qui en fait un bon soutien au système digestif.
Index glycémique et effets sur la glycémie
Le taro a un index glycémique modéré à bas, ce qui en fait un aliment intéressant pour réguler la glycémie. L’ube, plus sucré naturellement, a un IG légèrement plus élevé, mais reste acceptable dans une alimentation équilibrée, notamment grâce à sa teneur en fibres.
Ube et taro : bons pour la santé ?
Les deux sont de véritables superaliments asiatiques, chacun avec ses propriétés nutritionnelles distinctes. Ils sont naturellement sans gluten, faibles en graisses, et fournissent une excellente base végétale pour des plats sains, qu’ils soient sucrés ou salés.
Ube vs Taro : dans les boissons tendance
Le boom du bubble tea
Impossible de parler de ube et de taro sans évoquer leur succès dans les boissons tendances, notamment les bubble teas. Le taro bubble tea, reconnaissable à sa teinte violette pâle et sa saveur légèrement noisette, est très répandu. Il plaît pour sa texture crémeuse et son goût subtil, souvent adouci par du lait ou du lait de coco.
L’ube latte : l’alternative gourmande
En parallèle, le ube latte séduit de plus en plus pour sa couleur violette intense, sa douceur vanillée et ses notes florales. Moins terreux que le taro, il est devenu une véritable star sur Instagram et dans les cafés branchés. Pour savoir comment en faire un chez vous, découvrez notre guide préparer un ube latte.
Ube ou taro : lequel choisir pour sa tasse ?
Tout dépend de vos goûts : l’ube latte conviendra aux amateurs de boissons sucrées et visuellement impactantes, tandis que le taro latte séduira ceux qui préfèrent les profils terreux et équilibrés. Les deux sont riches en saveur, en culture et en valeurs nutritionnelles.

Ube vs Taro : apparence, origine et culture
Couleur, forme et texture : comment les reconnaître ?
L’ube, ou dioscorea alata, est une igname violette à la chair violet foncé homogène et à la peau rugueuse, presque noire. Sa texture est dense et légèrement farineuse après cuisson. Le taro, ou colocasia esculenta, a une chair blanche marbrée de fines stries violettes, et une peau brune fibreuse. Une fois cuit, il devient crémeux, avec une texture onctueuse, proche de la patate douce.
Astuce visuelle : Intégrer une photo comparative de l’intérieur de l’ube, du taro et de la patate douce violette, pour éviter toute confusion entre ces trois tubercules souvent confondus.
Des origines bien distinctes
L’ube est originaire des Philippines et fait partie intégrante de la cuisine philippine traditionnelle. C’est un ingrédient culturellement emblématique, que l’on retrouve notamment dans l’ube halaya, les gâteaux, les glaces, et désormais dans le bubble tea et l’ube latte. Le taro, quant à lui, est cultivé dans toute l’Asie du Sud-Est, mais aussi en Afrique, en Océanie et aux Caraïbes. Il est davantage utilisé dans les recettes salées, bien qu’il soit aussi présent dans les desserts à base de lait de coco ou dans des pâtisseries asiatiques.
Pour en savoir plus sur l’histoire de l’ube et son ancrage culturel, découvrez notre article dédié : c’est quoi l’ube ?
Tableau récapitulatif : les différances entre ube et taro
Critère | Ube (igname violette) | Taro (Colocasia esculenta) |
---|---|---|
Origine | Philippines, Asie du Sud-Est | Asie du Sud-Est, cultivé dans le monde |
Couleur | Violet foncé vif, couleur vibrante | Blanc à violet clair, avec des speckles |
Goût | Douceur vanillée, saveur sucrée et noisettée | Légèrement sucré, goût terreux et noisette |
Texture | Crémeuse, douce | Féculeuse, plus ferme |
Usages culinaires | Desserts, glaces, pâtisseries, ube halaya, boissons (ube latte, bubble tea) | Plats salés, soupes, ragoûts, chips, taro milk tea |
Valeur nutritive | Riche en antioxydants, vitamines, fibres, potassium | Bonne source de fibres, glucides, potassium |
Popularité | Très utilisé dans la cuisine philippine et les desserts modernes | Utilisé dans la cuisine asiatique traditionnelle et moderne |
Apparence externe | Peau rugueuse brun-gris, chair violette | Peau marron, chair blanche mouchetée de violet |
Particularité | Souvent confondu avec la patate douce violette | Parfois confondu avec l’ube mais différent tubercule |
FAQ – Tout comprendre sur la différence entre l’ube et le taro
Quelle est la différence entre l’ube et le taro ?
La principale différence entre l’ube et le taro réside dans leur espèce botanique, leur couleur et leurs usages culinaires. L’ube (igname violette) est un tubercule à la chair violet foncé, souvent utilisé dans les desserts. Le taro, lui, est un autre légume-racine, à la chair blanche mouchetée de violet, employé aussi bien en sucré qu’en salé. Bien que ces deux racines puissent se ressembler à l’œil nu, elles sont botaniquement distinctes.
Comment distinguer l’ube du taro ?
Pour distinguer l’ube du taro, observez leur apparence : l’ube est souvent plus foncé à l’intérieur, avec une texture dense. Le taro a une chair claire avec des stries violettes et devient plus crémeux à la cuisson. Même si ces racines peuvent se ressembler, l’ube a une couleur plus vive, une texture plus farineuse et une utilisation plus courante dans les desserts.
Quel est le goût de l’ube par rapport au taro ?
L’ube a un goût légèrement sucré, avec des notes de vanille, de noisette et de biscuit. Il est très apprécié pour sa douceur naturelle. Le taro présente une saveur plus terreuse, moins sucrée, parfois qualifiée de salée ou neutre, avec une légère note de noisette. En résumé : l’ube est plus sucré, tandis que le taro offre une saveur douce et subtilement salée.
Quels sont les bienfaits nutritionnels de l’ube et du taro ?
Les deux tubercules sont riches en fibres, en vitamines (notamment les vitamines C et B), et en minéraux comme le potassium. L’ube se distingue par sa richesse en antioxydants grâce à sa couleur violette intense, notamment en anthocyanines, bénéfiques pour le stress oxydatif. Le taro est reconnu pour son apport en énergie et son indice glycémique modéré, utile pour réguler la glycémie.
Comment cuisiner avec l’ube et le taro ?
L’ube est souvent réduit en purée, puis utilisé dans des recettes sucrées comme les gâteaux, l’ube halaya, les glaces, ou le bubble tea. Le taro est quant à lui couramment cuit en soupe, en ragoût, en frites, ou encore intégré dans des thés au lait (taro latte). Les deux peuvent être cuisinés de manière créative dans des plats sucrés ou salés, en fonction de la texture et du goût recherchés.
Où trouve-t-on l’ube et le taro ?
L’ube est principalement cultivé aux Philippines et dans certaines régions de l’Asie du Sud-Est, tout comme le taro, plus largement répandu dans toute l’Asie, les îles du Pacifique et même les Antilles. Ces deux tubercules sont aujourd’hui populaires dans le monde entier, grâce à leur valeur nutritionnelle et à leur goût unique.